Hommage à Mac Miller, un an après sa mort, des regrets infinis

 Lorsque j’écris ces quelques lignes on célèbre la première année de la disparition de ta mort. C’est difficile à expliquer ce que toi, rappeur de Pittsburgh tu as pu m’apporter pendant une grande partie de ma jeunesse.

La disparition d’une de ses idoles est un choc indéniable. Je choisis de te rendre hommage pour montrer à quel point tu as pu être important pour toute une génération d’adolescents, qui, comme moi ont passé ces neuf dernières années à écouter tout ce que tu pouvais créer.

Je me souviendrais toute ma vie de l’annonce de TMZ le 7 septembre 2018 pour annoncer ta mort par overdose. Foutue drogue qui a pu te faire écrire tant de choses magnifiques mais te faire sombrer dans une dépression devenue incontrôlable.

Je ne pensais pas être autant touché par ta mort. Pourtant les mois qui ont suivi j’ai voulu me replonger dans ton immense discographie, par nostalgie d’une part mais surtout pour redécouvrir une nouvelle fois l’artiste que tu étais.

Ce style inqualifiable entre rap, blues et jazz a fait de toi un artiste unique. Ce don que tu avais de te renouveler à chaque instant m’a marqué. Cette idée de musique qui ne pourrie jamais,  te suivait à travers tes pensées et ton talent incommensurable.

L’album Blue Side Park sorti en 2011 est le deuxième que tu produis, sans trop de succès pourtant. On ne voit pas vraiment où tu veux en venir dans un rap qui suit un code défini des années auparavant. Pourtant tu y arrives .Tu te hisses comme le précurseur d’une nouvelle génération venant de tous les coins des Etats-Unis.

Qu’est-ce que j’ai pu passer comme soirée à écouter Blue Side Park avec mes écouteurs dans ma chambre. C’est l’un des album piliers qui m’a fait aimer la musique, ce genre d’albums que l’on n’enlève jamais de sa playlist.  C’était un style nouveau auquel j’avais tant plaisir à m’identifier.

Les années qui ont suivi ont démontré la même chose, rien ne se ressemble dans ton style, la musique est décomplexée et jouée de manière à que chaque instant soit unique. Tu étais différent des autres artistes, plus sensible n’hésitant pas à parler ouvertement de ce que tu ressentais au plus profond de toi. Watching movies with the Sound off et GO : OD AM sont eux aussi des immenses classiques qui n’ont pas bougé de ma playlist depuis leur sortie.

Pour prendre un exemple concret de tout ce que j’écris depuis toute à l’heure, Swimming ton dernier album sorti en 2018, quelques mois avant ta disparition est l’illustration parfaite de ce que tu traverses, de ce que plein de gens peuvent traverser. Swimming sonne dans ma tête comme les dernières paroles d’un destin brisé, comme un hymne à toute une génération qui ne trouve plus sa place.

Cette facette de ta personnalité est loin d’être l’unique raison qui ont fait de toi l’une des influences les plus importantes de ma vie. Il n’y a pas que du tragique ou du sentimental dans ta discographie, loin de là. Tes chansons ont fait bouger la tête de millions de personnes et ont ambiancé mes premières comme mes dernières soirées.

J’ai voulu établir un classement de tout tes albums, mais , chaque album à sa touche, sa personnalité qui le rend unique,  chacun peut être considéré comme meilleur qu’un autre en fonction de l’état d’esprit dans lequel on se trouve.

C’est une des choses qui n’a cessé de me fasciner, cette voix si particulière qui peut se permettre tous les styles, ce grain de folie qui fait que ta discographie ne sera jamais oubliée.

Alors qu’on apprend il y a quelques jours que le dealer qui serait à l’origine de ta mort a été retrouvé j’ai voulu écrire ces quelques lignes pour tout ce que tu as produit, crée, inventé.

Merci Malcolm d’avoir été l’artiste qui m’a fait découvrir et aimer la musique. Cette musique qui trouve un sens dans nos vies.

C’est l’histoire d’un mec ordinaire mal traité par ses tourments et qui verra son héritage perdurer dans le temps.

Benjamin Degreve

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